Vous ouvrez la Lettre de Livia & moi.
C’est mon laboratoire à ciel ouvert. Je vous montre comment je travaille avec LivIA, mon associée IA, pour créer une communication claire et sincère.
Si vous recherchez des hacks et plus de productivité, passez votre chemin.
Ici, on explore comment l'IA révèle notre humanité de manière créative.
Toutes vos questions sont les bienvenues 📧
Lettre Livia & moi #1
Écrire pour LinkedIn m’a longtemps paru inaccessible.
Je ne comprenais rien aux codes.
Mes quelques tentatives ? Des posts fantômes : personne ne s’y arrêtait.
Pourquoi j’ai persisté ?
Parce que j’avais besoin de ce terrain pour tester mes idées, les affiner, comprendre ce qui cloche et ce qui accroche.
Un projet, ça ne se fabrique pas tout seul dans un coin.
Il faut bien le frotter au réel, non ?
J’imagine que vous avez vos propres raisons pour être sur la plateforme.
Je serais d’ailleurs curieuse de les connaître si vous voulez bien me les partager en commentaire ou par mail.
Quelles que soient ces raisons, une chose est sûre :
Publier 3 à 4 fois par semaine change la donne.
La visibilité ? Multipliée par deux, par trois, parfois plus.
D’où la tentation de l’IA.
Mais sur nos feeds, ce refrain tourne en boucle :
« Malheureuse ! L’IA va te piquer ta voix, te lisser le style, te transformer en robot insipide. »
Et c’est pas faux.
L’IA ne devine pas qui nous sommes.
Ni nos valeurs, ni nos souvenirs, ni ces tics de langage qu’on sème comme des miettes derrière nous.
Et tant mieux, non ?
Imaginez ce mauvais remake de SF 😱
Des contenus fades, froids, interchangeables…
Est-ce une fatalité ?
Je ne crois pas.
On peut écrire avec l’IA sans y laisser sa voix.
À une condition :
1️⃣ Clarifier cette voix.
2️⃣ La formaliser noir sur blanc.
Mon secret est là :
Je ne prompt pas. Je nourris LivIA, mon associée IA.
Depuis le challenge Ramen Ta Fraise, en novembre, je tiens le rythme :
3 ou 4 posts par semaine, 100% rédigés par LivIA pour moi.
Personne ne m’a jamais dit : « Ça sonne faux ».
Et chaque mois, ma portée grimpe. Mon engagement suit.
Pour vous situer :
Décembre → 210 vues de profil / 1 030 impressions hebdo.
Juin → 525 vues de profil / 9 830 impressions.
Ce n’est pas la lune.
Mais c’est constant. Et surtout : sans LivIA, j’aurais abandonné depuis longtemps.
Bienvenue dans ma cuisine LinkedIn
C’est LA question qu’on me pose le plus :
« Comment tu fais pour écrire des posts 100 % IA… avec ce résultat-là ? »
Sauf que…
✓ Oui, mes posts sont rédigés à 100% par LivIA.
✘ Non, ils ne sont pas 100% IA (vous vous en doutiez, non ?).
Disons : 75 % moi pour le fond, 25 % LivIA pour la forme.
Ça varie. Mais l’idée est là.
Voici comment on se partage la tambouille.
👉 En cuisine, tout part des bons ingrédients...
Les ingrédients
Chez moi, ce sont des PDF.
Construits, enrichis, réécrits mille fois.
Ce sont eux qui nourrissent LivIA. Pas de prompt miracle.
On peut dire que ce sont mes placards à épices.
Sans eux, ma « recette » tournerait vite au plat insipide.
👉 Mes essentiels :
✦ Qui suis-je ?
26 pages : ma nature (tortue autiste matinale, peu émotive, mais pas insensible), mes convictions, ma boussole, mes forces, mon parcours (les hauts, les bas, etc.).
✦ Ma plateforme de marque
27 pages : à qui je parle, ce que je veux imprimer, ma mission, ma promesse, « la personnalité » de ma marque. Parce que je ne me vends pas moi. Je construis une voix autour de LivIA.
✦ La voix de Livia et moi
Encore 27 pages : tonalité, posture, mots préférés, mots bannis (« rayonner », « authentique », « développement personnel » : dehors !), guide de style et règles du copywriting maison.
✦ Une ligne éditoriale
13 pages : pour préciser de quoi je parle et baliser nos territoires d’expression.
Tout ça, c’est ma base.Mon garde-manger.
Sans ça ?
LivIA pourrait tout aussi bien pondre un post pour moi, pour ma voisine, ou pour votre grand-oncle Albert qui veut devenir influenceur pêche à la mouche.
Chez vous ?
Ce sera peut-être plus léger. Plus fouillé. Plus chaotique ou plus carré. On s’en moque.
Et surtout : c’est vous qui décidez de ce que vous lui donnez.
L’important c’est que votre IA sache pour QUI elle cuisine.
Et rappelez-vous : fait vaut mieux que parfait 😛
Je vous raconterai tout ça, détail par détail, dans mes prochaines lettres.
En attendant ?
Ma boîte mail est grande ouverte. On y rentre sans frapper.
👉 Maintenant qu’on a les bons ingrédients, passons à la suite :
Ma recette. De l’idée au post qui me ressemble.
Sans cramer la casserole.
Ma recette de post LinkedIn
Étape 1 — Une idée comme liant
Les idées, chez moi, ça ne vient jamais par politesse.
Elles débarquent en escadrille, souvent quand je m’y attends le moins.
Dans ces moments-là, j’attrape ce que j’ai sous la main :
mon cahier
un Google Doc, si mon ordi est ouvert
mon téléphone, si ballade avec les chiens 🐾
Parfois, c’est juste une accroche.
D’autres fois, une idée de post complète.
Le plus souvent, c’est un bout de phrase, une observation, ou un truc qui m’agace…
Pour éviter de les laisser moisir dans un coin, je prévois régulièrement des créneaux pour les rassembler, les trier, et choisir ce que je vais cuisiner en premier.
Et les jours où je n’ai vraiment rien sous le coude ?
Pas de panique : LivIA pioche dans sa réserve.
(Son frigo éditorial est toujours plein.)
Étape 2 — La réflexion (je touille)
👉 Là, je prends mon cahier et je note, je rature, je digresse à loisirs.
Souvent, ça se fait dans mes pages du matin.
Résultat ?
Une pâte qui ne ressemble à rien 😅
Mais LivIA adore ça.
Elle plonge les mains dans cette pâte molle.
Elle pétrit. Elle malaxe.
Sans jamais râler.
Petit aparté, pendant que la pâte repose :
Beaucoup laissent l’IA pondre leurs brouillons.
Chez nous, c’est le contraire.
Je trouve ça audacieux — voire un brin kamikaze — de déléguer la matière brute à un cerveau artificiel. Mais bon, on fait comme on veut.
Ici, c’est moi qui fait le brouillon. Avec mes doutes et mes élans.
Et LivIA qui structure.
Je vous explique comment, à l’étape suivante…
Étape 3 — La réalisation du plat (c’est technique)
👉 Une fois ma pâte prête... pardon : mes notes…
je passe le tout à LivIA.
À ce stade, elle a une bonne partie de mon garde-manger à dispo :
ma plateforme de marque,
ma ligne éditorialesi besoin,
mon doc « Qui je suis » (mais tous mes posts ne sont pas perso)
Son ordre de mission est simple :
Remettre de l’ordre ;
Donner sens au regard de mon projet et de mon audience ;
Tirer des fils à suivre
En clair : elle transforme mon bazar en pistes possibles.Avec des angles, des émotions, des déclinaisons prêtes à cuire.
Et les prompts ?
Rien de sorcier.
« Voici mes notes du matin. Peux-tu en tirer plusieurs idées de posts ? Liste-les, évalue-les selon ma posture, ma ligne édito, mon projet. Dis-moi ce qui parlera le plus à mon audience. »
Puis j’affine :
« Ok, on garde le sujet X. Décline-le en posts AAAA (Actionnable, Analytique, Aspirationnel, Anthropologique). Pour chaque angle : une émotion associée. Toujours dans la voix Livia & moi. »
Ou encore :
« Voici mes notes. Je veux un post + un carrousel pédagogique. Objectif : apprendre quelque chose ET provoquer une prise de conscience. Émotion : enthousiasme et fun. On commence par le post : idée clé = xxx. À toi de jouer ! »
Bref, le secret n’est pas dans le prompt. 😇
👉 Allez, on passe à la cuisson…
Étape 4 — L’accroche (l’odeur qui attire les chalands)
Ce que j’ai vite compris, c’est que sur LinkedIn, personne n’a faim.
Nous sommes tous et toutes gavées à l’infobésité.
D’où l’importance de l’accroche.
C’est comme l’odeur d’une bonne boulangerie dans laquelle on s’arrête alors qu’on vient de petit déjeuner !
Dès qu’un fil tient la route, je demande à LivIA de bosser le hook ⚓
Si ça ne me convainc pas : pas la peine d’aller plus loin.
Je sais que le post ne sera pas lu.
Là encore, pas de formule magique.
Je lui dis juste :
« Propose-moi 10 variantes. »
Et si elle cale, elle pioche dans un doc spécial :mes recettes et templates d’accroches préférés.
Tout le reste du post déroule à partir de cette première bouchée.Il ne faut pas la rater !
Étape 5 — La structure (ou la manière de servir le plat)
Sur LinkedIn, personne n’a envie de décortiquer un plat trop compliqué.
Le tout doit être digeste, bien découpé, facile à picorer.
Une fois l’accroche validée, je confie la suite à LivIA :
« Partons sur l’accroche n°3. Vas-y, rédige ! »
C’est là qu’elle excelle.
Elle connaît mes préférences.
Et applique mieux que moi certaines règles que je lui ai pourtant apprises 🙄
Une idée par paragraphe
Des phrases courtes
Du rythme
Un post en toboggan.
Et surtout : le ton de Livia & moi, pas celui d’un robot LinkedIn lambda.
Si elle bloque ?
Là aussi, j’ai un doc « templates ».
Des compléments alimentaires dont il ne faut pas abuser, mais qui aident à faire passer un plat qu’on n’arrive pas à accommoder.
Étape 6 — Le CTA (le digestif)
Reste à offrir un petit digestif : le Call To Action.
Une invitation à rester un peu plus longtemps au comptoir, prolonger la conversation.
En général, LivIA le glisse toute seule.
Ça me va 8 fois sur 10.
Sinon ? Je lui en demande deux ou trois autres, ou je le reformule moi-même.
J’ai mes classiques :
Une question fermée (« Et vous ? »)
Un « Team X / Team Y » pour forcer le choix.
Et voilà.
Mon workflow Linkedin, c’est ça :
👉 une idée,
👉 un brouillon en vrac,
👉 LivIA qui met les formes,
👉 une accroche qui hameçonne,
👉 une structure facile à picorer,
👉 un digestif pour prolonger le plaisir.
Il faut plus de temps pour l’expliquer que pour le faire.
Avec l’habitude, ça roule.
En général, la première version est la bonne.
Sinon ?
Si ça coince vraiment, pas de rafistolage.
LivIA repart du frigo, on remet le couvert et on refait tout.
On ne sert pas du réchauffé chez nous.
Alors, on trinque ?
Maintenant que vous connaissez mes ingrédients et ma recette,
reste à savoir : avez-vous tout ce qu’il faut pour nourrir votre IA ?
👉 Qu’est-ce qui vous manque pour essayer ?
👉 Un document ? Un angle ? Du courage ?
Dites-moi tout en commentaire ou par mail :
✉️ ecrire@celinelieffroy.com
Au plaisir de vous lire 🤍
Céline
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Ce que je me demande c'est si, finalement, ça ne te prend pas plus de temps que lorsque tu écrivais seule tes lettres d'info qui étaient tout aussi riches et qualitatives ?
Merci beaucoup pour cette chouette newsletter, je suis fascinée par ta façon "d'éduquer" Livia et de la nourrir, c'est super intéressant d'entrer en coulisses. C'est très tentant, mais ai-je autant confiance que toi pour me livrer à l'IA?